On trouve tout sur internet, notamment sur Wikipédia, l’encyclopédie libre que chacun peut améliorer. Mais rien sur Joseph, rien non plus sur Roger (Thomas), Gaston (Prétot) et beaucoup d’autres entraîneurs qui ont consacré leur vie à l’athlétisme, aux athlètes.
Les Gloires du Sport, instituées par la F.I.S.F. font l’objet sur Wikipédia d’une ébauche d’article qui entérine en quelque sorte cet honneur - calqué sur le modèle nord-américain Hall of Fame (Temple de la Renommée) - reconnaissant et immortalisant la valeur, l’impact, l’héritage légué par les hommes et les femmes exceptionnels - athlètes, journalistes, dirigeants - du monde sportif.
La plupart du temps, un Hall of Fame est matérialisé par un mémorial, un musée ou un bâtiment consacré aux personnes honorées. Nos Gloires du sport font, quant-à elles, l’objet de plaques apposées dans le hall du C.N.O.S.F.
Pour exister, de nos jours, il est difficile d’ignorer l’internet. Les plaques apposées sur le mur du C.N.O.S.F. semblent bien dérisoires comparées aux articles du mur virtuel internet à la résonnance planétaire. Notre modeste site GIFA a ainsi été consulté en décembre dernier par des internautes de 12 pays différents (voir la « Synthèse géographique » de la rubrique « Google Analytics »).
Cela dit, Wikipédia qui use et abuse de liens vers d’autres articles, ignore une vingtaine des 268 Gloires (et non 269 comme l’affirme l’article « Gloire du Sport Français ») dont l’immense Joseph Maigrot qui fut bien plus qu’un entraîneur, une figure de légende (dixit Michel Jazy), un mythe (dixit Joseph Arame).
En attendant de combler cette lacune, on doit tant à Joseph, je lui dois tant moi-même, vous trouverez dans la rubrique « Entretien avec… », une interview de Joseph par son ami Jean-François Brisson, parue dans un numéro spécial de l’AEFA. Ultérieurement, les rubriques « Hommages » et « Éloges Gloires » s’enrichiront d’autres textes extraits de ce même numéro spécial de l’AEFA, emprunté à Maurice Dupin, mais également de la revue « Athlétisme » de la FFA (n° de juillet 1983), empruntée à Yvette Bobin, et du Relais des Internationaux de la FISF (n° 27 de février 2002) emprunté à Denise Guénard.
Et quoi d’autres ?...
Wikipédia consacre quand même un article à Robert Bobin, plutôt succinct mais avec toutefois un lien externe vers… notre site.On ne peut pas faire n’importe quoi !
Intervenir sur Wikipédia, être contributeur, devenir wikipédien pour améliorer ou créer des articles n’est quand même pas si simple car il y a certaines règles à observer, des principes fondateurs définissant la nature de Wikipédia, à respecter.